dimanche 9 juillet 2017

Evénements 2012

Les informations ci-dessous ont été transférées depuis le site Hydrometeo auquel participait un membre d'Info Meteo.

1er janvier: La nuit du réveillon de la Saint Sylvestre a été la plus douce jamais enregistrée depuis le début des mesures à l'IRM. La température minimale relevée à Uccle est 10,4°C. Cette douceur remarquable s'observe en de nombreux endroits d'Europe Occidentale. En soirée, le temps s'agite: de fortes pluies acompagnées de bourrasques de vent liée à un front froid traverse la Belgique d'ouest en est.

3 janvier: la tempête Ulli traverse l'Ecosse, creusée en-dessous de 970 hPa. Elle est accompagnée d'un sting-jet qui fait grimper les rafales jusqu'à 169 km/h à Malin Head (nord de la république d'Irlande), 150 km/h à Islay dans le sud-ouest de l'Ecosse et 146 km/h à Glasgow. Les vents violents concernent également le nord-ouest du continent européen: les rafales atteignent 124 km/h à Boulogne et 127 km/h à la Hève en France, 104 km/h à Middelkerke et 115 km/h à Zeebrugge en Belgique. Les Pays-Bas, l'Allemagne et le Danemark sont également touchés.

3 janvier 2012 9h00 T.U. (source: Wokingham Weather).

5 janvier - tempête Andrea et ligne de grains
 
Les dépressions n'en finissent plus de se succéder sur l'Europe. Cette fois, c'est la tempête Andrea qui frappe la Grande-Bretagne, le Benelux, le nord de la France, l'Allemagne et la Suisse. Se trouvant au nord-est de l'Ecosse le 5 janvier à 0h00 TU, elle vire en direction de l'est-sud-est pour se retrouver sur le Danemark à 6h00 TU, creusée à 964 hPa. Elle ralentit alors sa course en progressant vers la Pologne. Elle provoque un épisode de vents violents à longue durée (parfois plus de 10 heures) dans les régions touchées, et s'acompagne d'orages parfois violents et grêligènes qui augmentent considérablement la vitesse du vent. Une telle ligne d'orages traverse la Belgique et le nord de la France en matinée.

En Grance-Bretagne, on relève 120 km/h à Leeds, 130 km/h à Shap et 148 km/h à High Bradfield, en plein milieu des terres.

En France, les vents les plus violents atteignent 101 km/h à Douzy (Lorraine), 102 km/h à Lille et à Saint-Quentin, 107 km/h à Rouen, 112 km/h à Calais, 113 km/h à Lillers (Nord-Pas-de-Calais), 123 km/h à Belmont (Alsace), 130 km/h au Cap Gris Nez et 136 km/h à Nordheim (Alsace).

En Belgique, les rafales sont à peine moins fortes: 87 km/h à Florennes, 97 km/h à Schaffen, 102 km/h à Koksijde, 108 km/h à Wavre et 122 km/h à Ernage. Certains cours d'eau sont en alerte crue dans le sud du pays (Semois, Lesse, Ourthe...). Un décès est à déplorer en Brabant Flamand.

Aux Pays-Bas, la mer déchaînée fragilise plusieurs digues, nécessitant l'évacuation des polders. Le vent y approche les 100 km/h.

5 janvier 2012 - 6h00 T.U. (source: Wokingham Weather).

Fin janvier à mi-février - Vague de froid et chutes de neige

29 janvier: C'est le premier jour d'une période beaucoup plus froide et enfin hivernale. Ce jour, les températures relevées dans l'après-midi sont négatives en de nombreux endroits, le tout sous un ciel couvert. De l'air continental commence à envahir l'Europe Occidentale par le nord-est. A Montigny-le-Tilleul, sur le temps de midi, il fait -0,9°C.

30 janvier: La neige s'invite au programme, après une absence de près d'un mois et demi. Par endroits, on relève quelques centimètres d'accumulation. Dans l'est du pays, la couche de neige approche les 10 cm.

31 janvier: L'anticyclone de Sibérie devient énorme, et s'étend en couvrant pratiquement toute l'Europe. La pression mesurée en son centre est de 1065 hPa. Il est responsable de la vague de froid qui a commencé depuis deux jours (en mode mineur toutefois). De l'air continental polaire encore plus froid atteint la Belgique à l'arrière de la perturbation ayant donné de la neige la veille et se dissipant ce jour au-dessus du pays, apportant encore quelques flocons. Météo Belgique lance une alerte rouge vague de froid pour la Haute Belgique.


1er février: La nuit est très froide. Au petit matin, on relève -8,2°C à Virton, -8,5°C à Namur, -8,6°C à Cerfontaine, -9,2°C à Montigny-le-Tilleul, -10,2°C à Courrière, -10,7°C à Vaux-sous-Chevremont, -11,1°C à Bovigny et -12,1°C au Signal de Botrange. En journée, les températures ne remontent pas au-dessus de 0°C sur l'ensemble du pays, et restent inférieure à -5°C en Haute-Belgique.

Carte des températures relevées à 8h00 heure belge (source: Infoclimat)

2 février: La Chandeleur 2012 est glaciale. Sur les stations officielles, on note -11,0°C à Florennes, -11,4°C à Bierset et -13,8°C à Elsenborn.

3 février: Les températures minimales sont encore plus froides que la veille, avec notamment:-13,4°C à Florennes, -15,5°C à Bierset et -17,5°C à Elsenborn.

Même à la côte, les températures atteignent -9°C. En journée, à l'instar de la veille, les maxima ne dépassent pas les -5°C en de nombreux endroits.

Dans l'après-midi, la situation va se compliquer. Une petite dépression (1033 hPa à 13h00 - ca ne s'invente pas) prise dans l'énorme anticyclone anglo-scandinave (1041 hPa) se décroche du Danemark et descend vers la Belgique, qu'elle atteint en fin d'après-midi. Elle traîne avec elle une perturbation plus intense que prévue, qui provoque des chutes de neige assez importantes par endroits: l'accumulation flirte parfois avec les 10 cm, notamment sur le Namurois et en Campine. Pour la région de Charleroi, on relève 6 cm de neige à Montigny-le-Tilleul.

Cet épisode a de graves conséquences sur le trafic routier puisque en pleine heure de pointe, on compte plus de 4000 km de bouchons sur l'ensemble du réseau belge, dont 1270 km sur les autoroutes, il s'agit là d'un nouveau record, écrasant de loin celui de février 2010 (950 km de bouchons sur les autoroutes)!

3 février 2012 - 13h00 heure belge

Les photos ci-dessous sont prises à Montigny-le-Tilleul vers 19h00. La neige tombe sous une température de -7,5°C, par 1037hPa... Il y a à ce moment-là 6 cm d'accumulation:




En soirée, la perturbation quitte la Belgique par la frontière française. L'air continental polaire (sibérien) envahit à nouveau et petit à petit le pays à partir des Pays-Bas et de l'Allemagne. Cette advection d'air froid, combiné au dégagement du ciel, entraîne une chute brutale des températures. A 21h00, on observe déjà -11,9°C à Melin et -13,3°C au Signal de Botrange.

4 février: Les provinces de Hainaut, de Namur, de Liège et du Limbourg collectent les valeurs de températures les plus froides, inférieures à -15°C. Au lever du jour, on relève -16,7°C à Gosselies, -17,5°C à Ernage, -14,9°C à Bierset... Ces trois stations ont une altitude comprise entre 100 et 200 mètres. Les stations de la Haute Ardenne sont parfois moins froides: -16,0°C à Elsenborn à 564 mètres, pourtant habituée à collecter des valeurs bien plus froides avec sa cuvette, mais conservant cette nuit-là des stratus et de faibles chutes de neige.

Aux Pays-Bas, il fait encore plus froid, avec -20°C à Eindhoven et -21,8°C à Lelystad!

La nuit suivante, celle du 4 au 5, le frigo Elsenborn se met pourtant en route, sous l'effet d'un ciel plus dégagé. La température atteint -19,5°C, avant de remonter un peu en fin de nuit. Ailleurs, les minimales tombent entre -10 et -15°C. Il fait -13,0°C à Uccle (Bruxelles), ce qui constitue la valeur la plus basse de cette vague de froid pour la station référence de Belgique.

La nuit du 5 au 6, l'ouest et le centre de la Belgique connaissent un temps nuageux, empêchant les températures de franchement descendre. Quelques flocons sont même à nouveau observés sur l'ouest. Une perturbation atlantique a fait sauter la muraille anticyclonique, et précède de l'air plus doux. Toutefois, ce front s'arrête sur le nord de la France et finit par être repoussé par l'air continental. Le redoux n'est pas pour tout de suite. 

Ce nouvel assaut sibérien est même encore un peu plus intense: cette fois, Elsenborn passe sous -20°C en fin de nuit du 7 février: -20,8°C. Ailleurs, il fait -15,0°C à Bierset et -13,6°C à Gosselies. La journée du 7 est en elle-même très froide puisque les maximas ne dépassent pas -7,9°C à Bierset et -7,6°C à Gosselies au plus "doux" de l'après-midi. A Uccle, il fait seulement -5,3°C, avec un minimum à -11,9°C au petit matin.

Cette vague de froid se poursuit jusqu'au 12 février. Entre temps, le mercure a encore l'occasion de descendre bien bas, avec encore -10,5°C et -10,8°C à Uccle respectivement les 11 et 12 février. Par la suite, le rétablissement des courants d'ouest entraîne un redoux.

Toutefois, en de nombreux endroits entre le 30 janvier et le 12 février, le gel aura été permanent. C'est ainsi le cas à Uccle, par exemple. Ce fait est déjà en soi remarquable pour une vague de froid, il l'est encore plus dans le contexte de cette décennie marquée par le réchauffement climatique.

En date du 11 janvier 2021, 2012 constitue toujours la dernière grande vague de froid en Belgique. A sa suite, il y en aura encore deux autres, mais de bien plus faible ampleur: en janvier 2013 (avec aussi des températures exceptionnellement basses à la mi-mars) puis en février 2018.

Source: Meteo Belgique
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5 mars: L'hiver signe son retour sur le sud et l'ouest du pays. Une dépression se positionne sur la frontière belgo-holandaise et provoque d'importantes précipitations sur la Flandre Occidentale et le Tournaisis, ainsi que sur le Nord-Pas-de-Calais, où il tombe par endroit plus de 60 mm de pluie en 24 heures. Une partie de ces précipitations tombe sous forme de neige, et parfois en abondance, comme près de Lille où on relève jusqu'à 15 cm d'accumulation. De graves inondations se déclenchent et durent jusqu'au lendemain. En Belgique, la région de Comines et particulièrement touchée.

10 mai: Vers 17h45, une tornade se forme sous un orage dans les environs de Gand, provoquant quelques dégâts.

20 mai: Dans l'après-midi, de violents orages organisés en ligne se déclenchent sur le Hainaut oriental, les provinces de Namur et de Liège, avant de remonter en début de soirée vers Bruxelles et la Flandre. Ces orages se sont développés dans de l'air continental chaud et instable, amené par une dépression thermique présente sur l'Allemagne. Ces orages provoquent des inondations dans le Namurois et à Charleroi notamment. Des dégâts dus à la foudre et à la grêle sont également à répertorier. La veille au soir et en début de nuit du 20, un orage avait frappé la région de Dinant et puis l'est de Namur.

29 mai: Des orages éclatent un peu partout sur la Wallonie.

Juin est plutôt sombre et humide, et relativement frais. Des orages se produisent régulièrement.

7 juin: une tornade (F1 sur l'échelle de Fujita) frappe la région de Tongres, dans le Limbourg, provoquant quelques dégâts. La supercellule ayant engendré cette tornade est également responsable d'un violent downburst (ou rafale descendante) dans la région de Zutendaal. Elle initiera une deuxième tornade dans la région de Montfort, aux Pays-Bas. Ailleurs dans le pays, des inondations sont signalées suite à d'autres orages. Ces orages se forment sur un front froid dans un contexte dépressionnaire. A Kampenhout, dans le Brabant Flamand, la température maximale s'élève à 22,1°C. Compte tenu de la présence d'air froid en altitude, il est compréhensible que de l'instabilité se soit développée. Il semble cependant que ce soit en premier lieu la dynamique (courants, forçages, cisaillement de vent) qui ait généré la supercellule.

12 juin: Un déluge de grêle (grêlons de 1 ou 2 cm) frappe Trivières près de La Louvière en fin d'après-midi, sous une cellule orageuse pourtant peu active d'un point de vue électrique. D'autres orages concernent le pays. Ils se forment dans le cœur d'une dépression, par une atmosphère fraîche et humide (les températures ne dépassent pas les 20°C en de nombreux endroits). Une légère instabilité était présente dans les basses couches. Cette fois-ci, la faible dynamique a permis aux quelques cellules s'étant développées de stagner sur les régions concernées par ces dernières. L'importante quantité de grêle générée par cet orage est cependant énigmatique, dans la mesure où la dynamique générale pouvait difficilement engendrer les courants nécessaires à la formation de la grêle en quantité. Plusieurs hypothèses peuvent être émises: une humidité importante, un air très froid en altitude, une dynamique faible mais suffisante, les courants animant l'intérieur de l'orage...

18 juin - MCS et écho en arc

Au devant d'une dépression et engendré par de puissants forçages, un système convectif de mésoéchelle (MCS) se rue à travers le centre de la Belgique en fin de nuit et en matinée, depuis la botte du Hainaut vers 6h30 jusque le Limbourg vers 8h30. Une structure en arc (bow echo) s'est greffée sur le système lors de sa traversée du pays: elle est particulièrement visible sur l'image radar ci-dessous. Les orages sont violents, très électriques, accompagnés de fortes pluies qui provoquent des inondations à Bruxelles notamment, mais aussi un peu partout sur la trajectoire du système. A son passage sur Namur vers 7h00, l'orage délivre un éclair toutes les trois à cinq secondes.

Par endroits, de très fortes rafales sont également enregistrées, notamment sur le Condroz occidental et en Hesbaye.

Ce système orageux s'est formé en fin de soirée sur l'ouest de la France, avant de remonter à toute allure vers l'Ile de France, puis vers la Belgique. Il a par la suite continué sa course à travers les Pays-Bas et le nord-ouest de l'Allemagne.

Le MCS sur la Belgique vers 7h15 (source: Infoclimat).

Ce système orageux, bien que prévu, est toutefois apparu comme un événement surprise pour la personne non-avertie, dans la mesure où aucun signe visible n'annonçait son arrivée. Le temps la veille a été normal, mais non estival: une vingtaine de degrés et de belles éclaircies, les cumulus de beau temps parachevant le tableau. Le temps du lendemain, juste après les orages, est identique. Cependant, l'analyse de la situation atmosphérique révèle la présence de nombreux éléments déclencheurs et aggravants. Outre les forçages énoncés ci-dessus, de forts courants d'altitude étaient présents, mais surtout, une langue d'air chaud se trouvait advectée vers la Belgique, dans un secteur chaud (partie d'une perturbation entre le front chaud et le front froid) qui se refermait sur le centre de la Belgique. L'arrivée brutale de cet air chaud s'est notée dans les stations de la Haute Belgique (notamment à Elsenborn), mais plus bas, en Moyenne Belgique, une couche d'air plus frais de quelques dizaines de mètres d'épaisseur se trouvait intercalée en-dessous de l'air chaud. Dès lors, depuis le sol de la Moyenne Belgique, rien ne pouvait annoncer la possibilité d'orages, le traditionnel air chaud et lourd se trouvant juste un peu plus haut dans l'atmosphère. Ceci ne va pas sans rappeler les orages du 22 août 2011 où l'air chaud s'était retrouvé décollé du sol par une couche d'air plus frais.

Le diagramme ci-dessous, présentant l'état de la troposphère dans l'ouest de l'Allemagne le 18 juin à 8h00, illustre la présence d'une inversion. Il faut suivre la ligne de droite pour le comprendre, elle illustre la température de l'air selon l’altitude: celle-ci part d'environ 12°C au sol, monte jusqu'à 21°C aux alentours de 900 mètres d'altitude, puis décroit régulièrement plus on s'élève. Cet air chaud, non ressenti au niveau du sol, se trouvait cependant juste au-dessus, et a en partie alimenté l'orage.


Près de la dépression traversant la Belgique, la rotation des vents accompagnant son passage a provoqué temporairement des cisaillements des vents selon l'altitude, ce qui a contribué au maintien de l'orage, et ce alors que l'atmosphère n'était absolument pas instable et propice.
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21 juin: A nouveau des orages localement forts frappent la Belgique dans l'après-midi. Les deux Flandres et la région de Dinant sont particulièrement touchées. Ces orages sont cependant nettement moins violents qu'en France où deux tornades sont signalées.

28 juin - Chaleur et supercellule sur le sud

Un vaste orage à caractère supercellulaire traverse le sud du pays en soirée, au niveau de la province du Luxembourg. L'activité électrique et les précipitations y sont très intenses. De fortes rafales de vent brisent de nombreuses branches et arbres. Selon Belgorage présent sur place, cet orage a généré plus d'un coup de foudre par seconde sur les régions de Bertrix, de Bouillon et de Neufchâteau.


Eclairs internuageux à l'arrière de la supercellule (source: Belgorage).

A une centaine de kilomètres de là, le Namurois, baignant sous l'enclume de cet énorme orage, voit son ciel devenir d'un jaune-bronze apocalyptique, alors que d'immenses éclairs internuageux sont visibles dans un arrière-fond mauve - noir à l'horizon sud-est.


A la différence des orages des vingt premiers jours du mois, cette supercellule se forme dans l'air chaud, au niveau d'un creux précédant l'arrivée d'un front froid depuis l'ouest. Il a en effet fait suffocant, avec une température maximale de 31,2°C à Kampenhout. En Ardenne, lieu où l'orage a éclaté, les températures ont été légèrement inférieures à 30°C. Outre la chaleur, la présence de cisaillements de vent selon l'altitude a sans doute aidé l'orage à se développer.
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4 juillet: Le temps est plus chaud (26,5°C à Montigny-le-Tilleul), mais aussi plus lourd: un creux thermique se met en place à l'avant d'un front froid sur la France. Des orages parfois assez forts éclatent dans l'après-midi sur l'ouest de la Belgique.

5-8 juillet: A plusieurs reprises, des orages parfois violents éclatent sur le pays. Des dégâts dus aux inondations sont à déplorer.

Mi-juillet: Le temps reste maussade et frais, avec la survenue de fréquentes averses parfois orageuses, et des périodes de pluie plus continues.

La nuit du 27 au 28 juillet, un orage assez actif remontant de France concerne le sud-est de la Belgique. Le vent fut notable dans la région de Bande où il provoqua des dégâts, tandis que des inondations consécutives à de forte pluies furent répertoriées en périphérie liégeoise. Le 28, d'autres orages se font remarquer dans les provinces de Luxembourg et de Liège.

La nuit du 23 au 24 septembre, plusieurs systèmes orageux dont un organisé en ligne de grains concernent l'ouest et le centre de la Belgique. L'activité électrique est particulièrement forte pour la saison, tandis que le vent se fait remarquer. D'autres orages éclatent sur l'est du Hainaut et en province de Namur un peu plus tard. Quelques heures plus tard, le passage d'une dépression au nord-ouest donne des rafales de 80 à 100 km/h, voire un peu plus sur certains points du littoral.

Les systèmes orageux sur l'ouest et le centre du pays (source: Buienradar).

Résumé du début de l'automne: Peu d'évènements particuliers, si ce n'est les premières gelées fin octobre, accompagnées de grésil à la côte et des premières (faibles) neiges en Haute Belgique.

4 novembre: Une petite dépression de tempête (nom: Zelda) se creuse en passant sur le sud-est du Royaume-Uni et le sud de la mer du Nord, amenant temporairement de très fortes rafales sur les côtes du Nord-Pas-de-Calais. On mesure 130 km/h au Cap Gris-Nez, 110 km/h à Boulogne. Le vent atteint 90 km/h sur le littoral belge. Dans le Pas-de-Calais, cette tempête et les pluies associées n'améliorent guère la situation critique sur le réseau hydrographique.


25 novembre: La tempête Franziska concerne l'Europe du nord-ouest au cours de sa trajectoire depuis la Bretagne vers la Mer du Nord. Les vents atteignent jusqu'à 135 km/h à la Pointe de Toulinguet (Bretagne), 126 km/h à la Pointe du Raz, 100 à 120 km/h sur les côtes françaises de manière générale, 130 km/h au Cap Gris-Nez (Pas-de-Calais), 107 km/h à Zeebruges, 83 km/h à Bierset. Des dégâts et des coupures de courant sont signalées ça et là.

25 novembre 6h00 TU (7h00 heure belge).

1er décembre: Une perturbation descend de Mer du Nord et apporte de la neige pendant quelques heures sur une bonne partie du pays. Si elle fond en Basse et et Moyenne Belgique, elle persiste en Ardenne le lendemain. De nouvelles averses apportent jusqu'à 5 cm d'accumulation à Libramont, parfois plus de 10 cm en Hautes Fagnes.

3 décembre
: Une nouvelle perturbation accompagnée d'air plus doux se heurte à l'air froid présent sur le pays. A l'avant de celle-ci, il neige pendant plusieurs heures, avant l'arrivée de la pluie. Cette situation rend difficile la circulation routière en matinée.

5 décembre: Dans un flux de nord-ouest, de nouvelles averses de neige se produisent. Elles parviennent à donner lieu à une accumulation temporaire de quelques centimètres. En Hautes Fagnes, la neige persiste sous des températures négatives.

6 décembre: Des averses de neige parfois soutenues se produisent ça et là sur le pays.

Le Sart-Tilman (Liège) sous une intense averse de neige vers 10h30 le 6 décembre. L'accumulation totale sera de 2 cm.

7 décembre
: Une dépression creusée à 995 hPa descend de mer du Nord et traverse la Belgique. Elle s'accompagne d'une perturbation qui donne des chutes de neige faibles à modérées sous un vent rafaleux (60 à 80 km/h). Elle concerne d'abord l'ouest du pays en fin de nuit, le centre en début et milieu de matinée et l'est en fin de matinée et début d'après-midi. Les accumulations sont comprises entre 0 et 10 cm selon les régions. Il tombe par exemple 3 à 5 cm le long du Sillon Sambre-et-Meuse, 4 à 5 cm en région bruxelloise, environ 10 cm en Haute Belgique. Dans les Hautes Fagnes, cette neige tombe sur une couche issue de précédents épisodes, portant l'accumulation à 30 cm (Mont Rigi par exemple).

8-13 décembre
: La Belgique reste sous l'influence de masses d'air polaire. Les températures descendent parfois sous -10°C la nuit dans l'est du pays. Quelques averses de neige se produisent par moments, déposant parfois quelques centimètres d'accumulation. Le 13 au soir, de l'air doux arrive en altitude, entraînant des chutes de neige ou des pluies varglaçantes, notamment sur le centre du pays. L'intensité des précipitations reste cependant faible.

25 décembre: Il fait très doux en ce jour de Noël. Durant cette période, notre pays est soumis à des courants maritimes subtropicaux, amenant des températures élevées pour la saison (11°C à Montigny-le-Tilleul sur le coup de minuit le 25) ainsi que des pluies très abondantes qui engendrent des situations parfois critiques sur le réseau hydrographique. Londerzeel est partiellement inondé.

26 décembre: Une petite dépression se creuse en passant au large de la Belgique en soirée. Elle engendre un épisode de fortes rafales pendant plusieurs heures, allant de 60 à 80 km/h.

L'hiver 2012-2013 est froid et très neigeux. Voir ICI.

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